Canada : l’Île de Toronto

Ça fait classe, dit comme ça, n’est-ce pas ? Une île… le mot fait toujours rêver, générant en nous des images de tropiques, de chaleur et de douceur de vivre… Pourtant, toutes les îles ne sont pas « tropicales ». L’île de Toronto en est justement la preuve !

Le soleil est voilé ce matin, mais on sent qu’il est là, tout près. On sent aussi que l’air est très humide ici, aux abords du lac. D’énormes moustiques nous souhaitent d’ailleurs la bienvenue… (moi qui croyais en être débarrassée…). Sur les quais, des festivités pour les enfants sont organisées : spectacles, activités sportives et ludiques, etc…

Bien qu’il soit encore tôt, tous les restaurants et kiosques à bouffe sont déjà bondés de monde… Il y a beaucoup de choses pour manger partout, et ouvertes sur des plages horaires très larges. Des choses comme ça ne seraient jamais tolérées en France ! Je suis gourmande, j’adore manger, mais là, je trouve qu’il y en a tellement partout que je n’en ai plus trop envie. Peut-être est-ce dû à trop de choix ?! Trop de choix tue le choix… 😉

Des quais de Toronto, pas très loin de la CN Tower, plusieurs bateaux peuvent t’emmener à cette île. Comme plusieurs noms d’îles te sont proposés, tu auras vite l’impression qu’il y a plusieurs îles. Mais nan, ce sont juste des points d’arrivée sur une seule et même île : l’île de Toronto. Nous prenons un bateau qui nous mène au « centre » de l’île. Durant la traversée, nous avons un beau panorama de Toronto à photographier.

Quelques minutes plus tard, nous y sommes. Avec nous, des familles entières, des groupes d’amis, des artistes venus chercher l’inspiration là, des habitants de l’île, des couples venus profiter de la tranquillité du lieu, des gens venus promener leur chien… Tout le monde, toutes classes confondues, tous âges confondus, est là.Sur l’île, la verdure prédomine. Ça fait du bien de voir ce vert jeune et vif illuminer cette nature émergente. Les familles s’orientent plutôt vers le petit parc d’attractions situé sur cette même île. Les jeunes cherchent un coin tranquille où boire leurs bières et fumer leurs joints. Les sportifs se lancent dans un petit footing, musique dans les oreilles. Les autres se ruent sur les tables de pique-nique et les barbecues éparpillés sur toute l’île. Et nous ? Nous on se promène. On regarde tout ça et on avance au fil des chemins qu’on croise.

Nous arrivons rapidement de l’autre côté de l’île, où se trouve une plage. Une vraie de vraie. La brume est très épaisse ici, si bien que nous ne distinguons pas l’horizon. Cela nous rappelle les brouillards épais qui tombaient sur la plage près de chez nous au Portugal. Cette étendue inspire la sérénité… et c’est une sensation étrange mais appréciable aux abords d’une ville qui vibre autant que Toronto.

Nous nous arrêtons prendre un verre dans un des bars de l’île, au bord de l’eau, et à l’ombre de vieux saules. On n’a pas envie de parler là, juste profiter de l’endroit, et de ce qui s’en dégage. L’accueil est fantastique, et va de pair avec l’atmosphère du lieu.

Puis nous continuons à flâner sur les chemins de l’île, en se posant de temps à autre pour profiter du soleil qui déploie maintenant tous ses rayons, ou pour admirer la vue sur Toronto.

Pour conclure sur Toronto et son île : de ce que j’en ai vu, je crois que j’ai eu un gros coup de coeur. Je ne saurais pas expliquer en détails pourquoi, c’est un ressenti. Il y a des endroits comme ça, desquels il se dégage quelque chose d’indescriptible, quelque chose qui se vit, qui se ressent. C’est le cas pour moi avec Toronto.

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