La première nuit s’avère compliquée. On est obligés d’utiliser la climatisation, puisqu’on n’a pas de fenêtre dans notre chambre et que c’est limite suffoquant… Au-delà du fait d’être bruyante, elle est visiblement mal réglée : le sol est inondé au matin, trempant nos affaires au passage…….. Sympaaaaaa ! Passons. Je passerai également sur la partie « problèmes de digestion nocturnes »… 😉
Autant te dire que je suis pas la plus joyeuse des globe trotteuses au réveil ! Premier réflexe donc : à la recherche d’un café, un simple petit café, le truc qui va s’avérer indispensable pour que je puisse démarrer… Ça a semblé relever de la mission impossible : le café classique à Kuala Lumpur, c’est du mazout archi trop sucré ! Moi qui bois les cafés pas trop forts mais surtout sans aucun sucre, ceux que j’ai d’abord trouvés étaient vraiment impossibles à boire… Je n’ai pas honte de le dire, on a fini par trouver mon presque bonheur au McDo : le café était toujours trop fort mais buvable, et il était sans sucre 🙂 Ouf !
On file vers l’hypercentre de Kuala Lumpur, communément appelé KLCC (Kuala Lumpur City Centre). Sur le chemin, notamment au parc qui se trouve au pied des tours Petronas, on croise une variété impressionnante d’animaux : des papillons de 20cm, des oiseaux jaune vif, des bandicoots,…
On arrive aux fameuses tours Petronas. On hésite à aller en faire la visite, mais le prix (85MYR – soit environ 20EUR – par personne) nous en dissuade, d’autant que la vue n’est pas spectaculaire d’après ce que nous voyons au travers des cartes postales et photos faites de là par d’autres personnes. Même passer sur le skybridge qui relie les 2 tours au niveau du 41ème étage, je ne suis pas sûre de l’intérêt. Peut-être que je me trompe, mais ça me semble flippant vu du bas surtout, de voir les personnes marcher dedans, et c’est tout ! Et j’apprécie davantage admirer les tours d’en bas, sous différents angles.
De là, on file marcher vers la KL Tower, en s’arrêtant entre autres dans une fabrique de chocolats… Il fait une telle chaleur que, pour une fois, je ne suis pas en train de baver devant tous ces chocolats ! J’ai juste terriblement soif… Les bouteilles d’eau qu’on achète ne font pas long feu, et pourtant, je ne suis pas une grosse buveuse d’eau ! On marche, on marche, on n’arrête pas de marcher. Chaque coin d’ombre est un petit paradis. On s’arrête finalement dans un food market bien local où nous sommes les seuls non locaux à nous arrêter. On opte d’abord pour une boisson fraîche, mais rapidement, en voyant les prix dérisoires des plats, et bien tentés par les plats qui nous passent devant pour atterrir sur les tables voisines, on se laisse séduire par quelques trucs à manger. Une soupe pour se réhydrater puis un plat de nouilles au porc chacun. Alban va filmer la préparation du plat, et HEUREUSEMENT : ça nous a permis de nous éviter d’avoir des intestins et du foie dans nos nouilles… Oui oui, la cuisinière voulait en mettre… euuuuuuurk !
Dans nos soupes flottaient des meatballs. On ne savait pas trop de quelles viandes elles étaient faites, mais je crois que c’était mieux de ne pas savoir. La texture était tolérable bien que très gélatineuse, et le goût était proche de l’odeur des croquettes de ma chienne… Le reste, sinon, c’était délicieux 🙂
Pleins d’énergie, réhydratés, on reprend la marche en direction de la tour. On passe devant un parc végétal gratuit où l’appel de l’ombre ne tarde pas à nous convaincre de nous arrêter y faire un tour. Il s’agit donc d’un moment de détente rafraîchissante… mais ce que j’ignore, c’est que mon vertige va pourtant être mis à rude épreuve… Eh oui, je me retrouve à passer sur des ponts suspendus, hauts et longs et pas stables et… bref, je suis vivante, c’est tout ce qui compte.
Après ce moment aussi éprouvant que climatiquement reposant, on arrive au pied de la tour (aussi appelée Menara Kuala Lumpur). Ici se trouvent également un zoo et la upside down house (une maison retournée que tu peux visiter). Franchement, en comparaison avec le prix de tout le reste, les attractions sont abusivement chères. Donc là encore, on choisit de ne pas visiter l’intérieur… On a tellement marché et eu chaud depuis ce matin qu’on est vraiment éclatés… sans compter le décalage horaire qu’on paye toujours. Du coup, on profite d’une salle de spectacle semi-ouverte sur l’extérieur, avec plein de ventilos, relativement calme, pour nous allonger sur les bancs et… dormir ! Ouais, pendant 20 bonnes minutes, on a fait la sieste au milieu d’un des endroits les plus touristiques de Kuala Lumpur 🙂
Pour continuer notre journée ailleurs, on prend finalement un taxi, puisque c’est si peu cher 🙂 On tombe encore une fois sur un gars adorable qui veut taper la causette alors qu’il parle 3 mots d’anglais 🙂 Mais bon, l’intention est là, et il y met vraiment toute sa bonne foi ! À un moment, il chercher à parler du climat en France et en Australie, et il nous sort un truc qui ressemble à la chose suivante :
« France… tikili vinter… haméni tikili ? Chiro ? » (je t’invite à lire ceci à voix haute et à garder en mémoire jusqu’à la traduction 😀 )
Je ne sais pas comment on a réussi à finir par comprendre mais on a réussi, et ce qu’il veut savoir, c’est si en France on a zero degrés parfois en hiver !
Tikili pour « degree », haméni pour « how many », vinter pour « winter » et chiro pour « zero »…. Bah oui, c’était pourtant facile n’est-ce pas !!!!!!!
Les rues sont congestionnées, et le gars fait des détours pas possibles pour nous emmener là où on veut. Il nous assure que la ville est remplie de sens uniques qui le poussent à faire de gros zigzags. On ne sait pas trop s’il faut le croire ou non, mais on négocie le prix de la course à la fin de toute façon lorsqu’on se retrouve immobilisés sur une grosse avenue plus tellement loin de notre auberge.
On en profite pour découvrir Chinatown. On cherche notamment un temple chinois, on sait qu’il est pas loin, il est noté partout, mais impossible de le trouver pour autant… On n’est visiblement pas les seuls, un couple de néerlandais est après lui aussi ! Les plans que l’on trouve un peu partout dans ce quartier sont très… approximatifs 🙂 Après pas mal de persévérance, on finit par le trouver, sauf que… fermé ! Eh oui, on arrive trop tard !
Tant pis, on continue dans les rues de Chinatown, à flâner, négocier des trucs juste pour le plaisir de négocier puisqu’on sait qu’on ne va rien acheter… Le temps est plus que menaçant, on sent qu’un orage va éclater. On a à peine le temps de se dire ça qu’un orage de la mort qui tue éclate effectivement, et pas un petit orage !! Les marchands tentent tant bien que mal de couvrir leurs étals, mais vu la quantité d’eau qui tombe, autant te dire que la moitié des marchandises se retrouvent trempées à la fin.
Le soir, on va dîner dans un resto mongolien de notre quartier. Mon estomac souffre un peu des changements de nourriture, je me contente de choses « simples » mais savoureuses, et qui encore une fois ne coûtent quasi rien. On a surtout soif en fait, donc on enchaîne les bières et eaux de coco qui descendent en un rien de temps. On poursuit avec un bar d’une rue animée tout près.
Il y a des bars pour tous les goûts, des pubs, des bars latinos, des bars country, des bars bien, des bars pourris, des bars grands, des bars petits… Les prix restent abordables mais c’est pas donné non plus, surtout tout ce qui est alcool…
En fonction des endroits, c’est plus ou moins fréquenté par des locaux. On est passé devant des bars qui étaient littéralement pleins d’expats et touristes de « toutes les couleurs » ! Peut-être un événement spécial expats était organisé…
Le quartier compte également beaucoup de prostituées, apparemment beaucoup de thaïlandaises. C’est d’ailleurs assez surprenant de voir le contraste entre la retenue des femmes musulmanes et la provocation de ces prostituées…
Après avoir profité du groupe de musique et avoir bu quelques verres, on rentre donc à l’auberge où on ne tarde pas à s’endormir.
Sacrée aventure ! J’avoue que sur le café je suis assez embêtante aussi (et que moi c’est sucré ET avec du lait, eh oui ahaha)
Euh sinon les papillons j’aimerais bien savoir ce qu’ils mangent pour être aussi gros O_O
Ah le café…. Moi aussi je prends habituellement avec du lait, mais j’étais tellement à la ramasse là que j’avais exceptionnellement envie d’un café noir… mais pas trop serré non plus, faut pas exagérer !! 🙂
2 commentaires
Stephanie
Sacrée aventure ! J’avoue que sur le café je suis assez embêtante aussi (et que moi c’est sucré ET avec du lait, eh oui ahaha)
Euh sinon les papillons j’aimerais bien savoir ce qu’ils mangent pour être aussi gros O_O
Jenny
Ah le café…. Moi aussi je prends habituellement avec du lait, mais j’étais tellement à la ramasse là que j’avais exceptionnellement envie d’un café noir… mais pas trop serré non plus, faut pas exagérer !! 🙂