Le Canada, bon ou mauvais souvenir ?

En janvier 2015, nous arrivions au Canada… au Québec plus exactement ! Après une série de péripéties allant du gros retard jusqu’au fait qu’on se soit quasiment fait refouler par les douaniers, nous nous apprêtions à enfin découvrir entre autres choses ce qu’était ce fameux hiver québécois, et y associer un ressenti précis. J’ai l’impression que c’était il y a une éternité tellement un tas de choses passionnantes se sont passées depuis !!! Mais aussi courte cette expérience fut-elle, elle reste gravée dans mon esprit à tout jamais, au même titre que les autres. En positif ou négatif ? Je te dis tout ici…

L’hiver, le gros point noir du Québec

Ah l’hiver québécois… Il faut le vivre pour le croire ! Quand on te parle de -20 ou -30 degrés avant que tu expérimentes ça toi-même, tu sais pas trop à quoi t’attendre. Tu te doutes que c’est très froid, mais d’imaginer le ressenti n’est juste pas possible tant que tu ne l’as pas vécu une fois. Ça me fait d’ailleurs bizarre de revoir cette météo !

Le climat est l’une des quelques raisons qui ont fait que nous ne sommes pas restés vivre plus longtemps là-bas. C’était une réelle contrainte pour nous que de passer plus de 15 minutes à juste s’équiper pour pouvoir aller dehors, et de voir notre temps en extérieur hyper limité. Ce n’est pas ce que à quoi nous étions habitués ni ce à quoi nous aspirions, encore moins sur une si longue durée pendant l’année. Tu me diras, en passant du Portugal au Canada, on devait quand même se douter que la transition s’avérerait compliquée ! Ouais mais pas autant. Comme dit plus haut, tu n’imagines pas ce que représentent des températures si basses tant que tu ne les as pas expérimentées toi-même.

Gros point noir, oui, mais…

Je dois avouer que je ressens quelque chose d’étrange aujourd’hui par rapport à ça, alors que je suis de l’autre côté du globe, autre hémisphère, climat totalement différent, etc. Je n’irais pas jusqu’à dire que l’hiver glacial que nous avons expérimenté me manque, loin de là. Mais alors que je pensais que cette rencontre avec l’hiver canadien serait classée dans la courte liste de mes mauvais souvenirs, c’est plutôt le contraire. J’ai le sourire aux lèvres quand je parle du Canada, et des pensées positives me viennent en tête. Alors que je pensais en venir à dissuader les gens d’aller vivre au Québec, j’ai plutôt tendance à les encourager. Je les préviens du climat, mais je suis bien moins catégorique que ce que je pensais devenir par rapport à ce sujet. Eh oui, outre le climat (qui reste quelque chose à découvrir !), il y a aussi la culture, les rencontres, les découvertes sur place… tout ça vaut le détour !

En fait, avec le recul que j’ai aujourd’hui, même si très court, je ne peux que constater à quel point c’était une expérience géniale. Je m’estime plus que chanceuse d’être allée vivre ça par moi-même… Même si nous n’y avons passé que 6 mois, ce n’était pas une perte de temps, ça a été riche en découvertes à tout instant. De toute façon, aucune expérience n’est une perte de temps si on sait en tirer le positif, des leçons, un nouveau savoir, une meilleure connaissance de soi-même, la découverte d’une culture, etc. C’est précisément ce que j’ai fait là-bas, et comme partout où je vais… Avant même d’aller au Canada, nous savions que ce serait sûrement un peu difficile à cause du froid, mais après tout, nous n’avions jamais vécu dans un pays froid, et pas question de dire qu’on n’aime pas quelque chose tant qu’on n’y a pas goûté. De plus, l’opportunité qui nous a envoyés là-bas était plus qu’intéressante ; ça aurait été stupide de ne pas tenter l’aventure. Et franchement aucun regret ; je ne laisse de toute façon pas de place aux regrets dans ma vie. Ça serait à refaire, on ferait exactement les mêmes choix !

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Bref, voilà, il y a un an de cela, je m’apprêtais à découvrir l’hiver au Québec. Je savais que le froid n’était pas mon ami, mais j’ignorais à quel point cette expérience allait pourtant devenir une des aventures les plus positives de ma vie 😉 Et j’ignorais surtout qu’un an plus tard, j’écrirais de l’autre bout du globe ! (on ne sait jamais ces choses-là à l’avance!)

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