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Comment apprendre l’anglais ?

Un des aspects que j’aime le plus en vivant à l’étranger, c’est le fait de pouvoir pratiquer une autre langue et d’ainsi pouvoir véritablement communiquer avec d’autres peuples. Ça permet de mieux s’imprégner de la culture de l’autre et de s’en enrichir encore davantage. Toutefois, avant de pouvoir pratiquer, il a bien fallu apprendre à un moment donné (eh non, je ne suis pas née polyglotte 😉 ) ! Puisque je vis actuellement dans un pays anglophone, laisse moi te raconter comment moi j’ai pu apprendre l’anglais.

Au travers de la musique

Aussi loin que mes souvenirs remontent, il y a toujours eu de la musique à la maison, et c’était quasiment tout le temps en anglais… J’adorais ça, sauf que… bah je ne comprenais rien hein, on va pas se mentir ! Et comme tous les enfants – ou adultes, d’ailleurs – qui apprécient une chanson dans une langue qu’ils ne parlent pas, je chantonnais en mode phonétique. Bien plus tard, lorsque j’ai finalement su parler anglais, j’ai bien rigolé en réécoutant ces mêmes chansons et en comprenant leur sens… mais je me rends compte que ma phonétique n’était pas si éloignée de la réalité, à croire que d’avoir été bercée dès le plus jeune âge dans des chansons en anglais a vraiment préparé l’oreille à l’apprentissage de cette langue 😉 (et oui, les Spice Girls ont fait partie de mon éducation linguistique…j’assume !).

À l’école

Seconde confrontation à l’anglais : l’école (ou le collège plutôt, car à mon époque – purée, je me sens vieille en disant ça ! – on ne commençait à apprendre l’anglais qu’à partir de la sixième). Je parle de confrontation, car on ne peut pas dire que l’anglais a été mon meilleur ami dès les premiers instants. D’ailleurs, ma première note en anglais a été… 3/20. J’étais pourtant globalement une excellente élève, et n’avais jamais eu une note en dessous de 15 avant ça. C’est juste que je ne trouvais pas ça logique comme langue… Ça a été la seule catastrophe en anglais, je me suis très vite réconciliée avec, et ai vite « excellé » (comprendre « j’avais de très bonnes notes »). Je l’ai étudié jusqu’à la fin de mes études de pharmacie, soit pendant 14 ans au total. J’aurais du finir bilingue après tant d’années ! Pourtant, le bilan au bout de tout ce temps n’était pas très concluant : je ne savais pas correctement parler. Me débrouiller, oui. Mais ça restait un anglais scolaire, certes très bon grammaticalement parlant, mais pauvre en vocabulaire, et surtout avec un fort accent français difficilement compréhensible pour les vrais anglophones. Blasant… mais bon, en soi, c’est clairement mieux que rien, et expliqué par une absence de pratique en situations réelles.

Via des films

Vers la fin de mes études de pharmacie, mon envie d’aller voir le monde se faisait de plus en plus sentir. Toutefois, j’avais bien conscience que mon niveau d’anglais restait à améliorer, notamment à l’oral (compréhension et expression). Du coup, je me suis mise à regarder des films et séries en version originale. Le premier film que j’ai regardé en VO, je n’ai littéralement rien compris. Le second, c’était « Forrest Gump », je n’ai toujours rien compris en anglais mais je le connaissais par cœur en français, alors ça passait. Le troisième, j’avais mis les sous-titres, ce qui fait que je n’ai rien écouté et n’ai fait que lire pendant toute la durée du film. Et le quatrième, j’ai commencé à me détacher un peu plus des sous titres. Et après ça a été de mieux en mieux 🙂 Tout ça pour dire que ça demande un certain effort au début, mais qui vaut le coup, car ça travaille vraiment l’oreille et la compréhension. J’apprécie tout particulièrement de mettre les sous-titres en anglais, car certaines prononciations ne sont pas forcément toujours logiques, et de voir le mot en même temps qu’on l’entend, ça permet de mieux l’assimiler 🙂

En voyageant et/ou en vivant à l’étranger

Eh oui, il n’y a pas de secrets, c’est en pratiquant qu’on apprend le mieux ! Et par « pratique », j’entends une utilisation des acquis scolaires (et extra-scolaires !) dans des situations bien réelles. Quoi de mieux que le voyage pour ça ? Pour ma part, j’ai véritablement commencé à utiliser l’anglais au quotidien quand j’ai déménagé… au Brésil ! Au tout début, je ne savais pas encore parler portugais, donc je parlais avec mes collègues en anglais. Et eux ayant un anglais bien meilleur que le mien, je ne pouvais que m’améliorer. De plus, je m’investissais beaucoup dans les associations d’expatriés, et le fait d’avoir affaire à des gens des 4 coins du monde m’obligeait à m’exprimer dans cette langue universelle qu’est l’anglais ! Je crois que c’est vraiment là où j’ai le plus appris, dans le sens où j’ai progressé d’un niveau très scolaire à un niveau franchement très correct.

En vivant dans un pays anglophone

À l’issue de mon expérience au Brésil, j’avais considérablement amélioré mon niveau d’anglais. Mais au final, je vivais dans un environnement non anglophone. Le lexique y est forcément plus limité… C’est en arrivant ici en Australie que j’ai ainsi pu peaufiner mon niveau. Il ne se passe pas une journée sans que je n’apprenne quelque chose en anglais, principalement du vocabulaire et des expressions usuelles. L’immersion, rien de tel !

Et si c’était à refaire ?

Bon, lecteur, soyons honnêtes l’un envers l’autre : c’est pas possible de remonter le temps… Mais si toutefois c’était possible, qu’est-ce que j’aimerais changer pour mieux progresser en anglais ? Trois choses principales :

La première des choses est que je commencerais bien plus tôt ! Plus on apprend les choses tôt, et mieux elles s’imprègnent en nous !

Puis je lirais en anglais ! Tu me diras, il n’est pas trop tard, mais bon… comme dit ci-dessus, il aurait préférable de commencer bien plus tôt pour mieux emmagasiner tout le vocabulaire vu dans l’ouvrage. Je lis le journal local, c’est déjà un bon début 🙂

Extrait d’un article de journal de Sydney

Ensuite, je regarderais beaucoup plus de films en version originale. Je crois que c’est un des points qui fait la différence avec nos voisins européens qui se débrouillent mieux que nous en anglais : eux ne doublent pas les films, quand nous on double absolument tout. Et mine de rien, ça joue sur la prononciation !

Et surtout, j’irais m’immerger dans un pays anglophone bien plus tôt, parce que ça reste le meilleur des apprentissages (en complément avec des cours, histoire d’avoir une grammaire correcte quand même 😉 ). Pour le coup, Alban s’est familiarisé très tôt avec l’anglais en partant en voyage linguistique avec SILC alors qu’il rentrait tout juste au collège ; c’était il y a plus de 20 ans de ça, mais il en garde un bon souvenir, et ça lui a clairement affiné l’oreille, même s’il n’en était qu’au tout début de son apprentissage de l’anglais.

Conclusion

Chacun sa méthode pour apprendre l’anglais, il suffit de trouver la sienne. Mais garde en tête une chose : il n’y a pas de meilleur apprentissage que quand il est complété avec des voyages linguistiques qui te permettent de mettre en pratique tout ce que tu as intégré !

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